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Gianni - Enfant du Pays

Posté par RAP OU CRĒVE
03 SEP 2019, 11:40
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PAROLES

Les amis se comptent sur les doigts de la main 
J’ai fermé le poing parce que j’en ai aucun 
En amour j’ai beaucoup de lacunes 
Et le soir, je m’adresse à la lune 
Ça fait longtemps que je parle plus à l’ami 
Il passera par le dos pour te passer la lame 
Tu me cherches, moi je suis plus là, 
Mes rêves de gosses sont partis au large 
Quand je vois les porcs frapper à la porte 
Et des fois la mélancolie m’emporte 
Pas un dans le portefeuille, on répond au feu par le feu 
Hémoglobine sr la veste, trou sur le pull 
Fer sur la paume, je suis ce petit qui vendait du com 
Et les années nous ont fait vendre la cam


Ouhla, ouhla, ouhla, ouhlala 
Sur le dos le poids des péchés que j’ai commis 
Les frères se font défendre par des commi 
On a retrouvé de la ??? dans le bolide 
Si elle arrive et que je pars aujourd’hui 
Ramenez-moi au stade de martyr 
Avant ça mettais mon corps dans le Boeing

 

Je suis un enfant du pays moi 
Et j’allume à Koïba quelque part sur Ipa

 

Et la rue j’aurais dû la quitter 
Malheureusement j’ai pas écouté 
Et la drogue elle en a débité 
Pendant que mes frères ont pris des pelles 
On se retrouvera sous les draps blancs

 

On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
En haut du bâtiment un drapeau noir

 

Et la rue j’aurais dû la quitter 
Malheureusement j’ai pas écouté 
Et la drogue elle en a débité 
Pendant que mes frères ont pris des pelles 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
En haut du bâtiment un drapeau noir

 

En haut du bâtiment un drapeau noir 
Je vois le mal de loin, 
De près c’est un visage familier 
On prendra tout on est affamé 
On a connu la famine, je le fais pour la famille

 

Il y a rien pour feu-meu, les volets sont fermés 
Passez près du feu, à même que je check le faux

 

À la vie, à la mort dans la ville il y a les porcs 
Je mettrais tempête quand j’aurais pris ma part 
Je remplissais la pocket en bas du bat’ 
Aujourd’hui je place ma voie sur le beat 
Donc elle voudrait que je lui achète des bottes 
Il y a rien pour elle, ??? 
Ça finira mal, pour le comprendre faut pas être intello

 

Ouhla, ouhla, ouhla, ouhlala 
À tout moment je pourrai me faire péter 
Et tous les jours je pense à arrêter

 

Ça fait longtemps qu’il n’y a plus rien à fêter 
Les années passent et je défie mes limites 
C’est mon humanité qui diminue 
Parfois je repense au passé en pleine nuit

 

Je suis un enfant du pays moi 
Et j’allume à Koïba quelque part sur Ipa

 

Et la rue j’aurais dû la quitter 
Malheureusement j’ai pas écouté 
Et la drogue elle en a débité 
Pendant que mes frères ont pris des pelles 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
En haut du bâtiment un drapeau noir


Et la rue j’aurais dû la quitter 
Malheureusement j’ai pas écouté 
Et la drogue elle en a débité 
Pendant que mes frères ont pris des pelles 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
On se retrouvera sous les draps blancs 
En haut du bâtiment un drapeau noir


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