13 Organisé : Jul x L'Algérino, Sat, Fahar, Alonzo, Le Rat Luciano, Menzo, Don Choa, As, Vincenzo & Soprano - Sous le soleil Posted by RAP OU CRĒVE 10 SEP 2024, 11:15 Share this : Share this: 155 Share this : Share this: Subscribe to RAP OU CRĒVE Share this : Share this: 0 LYRICS Intro : JulOh, oh, ohC'est l’ovni au mic', mecRefrain : L'AlgérinoMarseille, ouais, c'est dans les veinesY a des joies, y a de lourdes peinesNotre histoire, c’est pas la tienneRien de nouveau sous le soleil, yeahJ'me vois dans les yeux d'la mamaY a des joies, y a de lourdes peinesMarseille, ouais, c'est dans les veinesRien de nouveau sous le soleil, yeahCouplet 1 : SatMa ville est belle mais la vie, elle, y est pire qu'avantParce que de nos jours ici que ça tire et rien qu'ça vendSi seulement je savais comment remonter dans l'tempsJ'crois que plus jamais je reverrai mon Marseille d’antanJ’ai fait le deuil, c'est mortC’est dev'nu BaltimoreJe reconnais plus mon centre-ville et mes quartiers NordOn a payé un lourd tribut, on a payé l'prix fortÀ qui crois-tu que sont les enfants que la ville dévore ?Dont elle recrache les corps, dont elle noircit les cœursMais qu'en ont-ils à faire au fond, c’est pas leurs mères qui pleurentLeurs petits frères qui meurent au pied des barres d'immeublesNous ont livré, abandonné à notre triste sortCouplet 2 : L’AlgerinoÀ Marseille, ouais gros tout s'passe dans la têteLaisse pas traîner tes dettesJ'suis calé sur la côte, envie d'me barrer j'prends l'A7J'partageais mon assiette en souriant quand j'étais à secDes quartiers Sud aux quartiers Nord, les p'tits ont faimIls remontent d'EspagneTu l'sais, n'est-ce pasMoi, j'm'attache pas, bastaT'sais qu'on baise tout, j'suis vers l'Estaque1.3, j'tourne jamais l'dos dans le restau'Chica, une grosse kichta, verte comme pestoEnvoie le feu, hachek, y a trop d'[?], [?]Histoires de shit, faux chèquesHistoires de shit, faux chèques, ça vend des kil', pochetteTrahi son équipe pour une p'tite qui a des p'tites fossettes, yeahComme un vide à comblerLa Parole de Dieu ça m'aide à tout surmonterJ'regarde vers le Ciel, sais qu'il m'laissera pas tomberDes quartiers Sud aux quartiers Nord, des Baumettes au PontetCouplet 3 : JulJ'suis marseillais comme NasriPour y arriver, j'ai souffertCombien j'ai pensé aux gens, est-ce qu'ils penseront à moi sous terre ?Tout part de la chambre, un mic' une carte sonPardon maman, j'ai fini aux geôles mais j'étais pas un mauvais garçonNé dans les quartiers SudJ'trainais dans les quartiers NordLève le T-Max dans les rues, t'entends à coup d'"Va niquer tes morts"Ici personne serre les coudesY a trop d'problèmes d'egoTe jette pas à l'eau, ici même les sirènes donnent des goIls veulent trop t'voir à terre, gros pour ça j'tiens deboutQuand les murs ont des oreilles, les problèmes sortent des égoutsJ'ai mon DP ma Chabrand, j'ai des soucis, des chagrinsJ'fais des erreurs mais j'apprendsEux ils parlent mais ils savent rienPont : JulC'est la crise quand y a des 'blèmes dans MarseilleLes mamans elles sortent plus, ça a tiré la veilleÇa sent la braise, les képis, ils harcèlentT'façon on va finir seuls dans un coin de MarseilleRefrain : L'AlgérinoMarseille, ouais, c'est dans les veinesY a des joies, y a de lourdes peinesNotre histoire, c'est pas la tienneRien de nouveau sous le soleil, yeahJ'me vois dans les yeux d'la mamaY a des joies, y a de lourdes peinesMarseille, ouais, c'est dans les veinesRien de nouveau sous le soleil, yeahCouplet 4 : FaharJ't'ai pris ton tapis avec une petite paire de cinqJ't'ai pris ton tapin qu'a exhibé sa paire de seinsAvant on était plein, maint'nant, y a plus dégunAu temps des francs, on était [?], on s'aimait, c'était pas pour les gainsNouvelle école, sales sont les codes, [?] et tes potesSale est l'époque, poussette, coup d'épauleJadis sous le porche, rien dans les pochesL'amour était proche et aujourd'hui la mort se rapprocheMaintenant il faut le plein, l'autoroute à 2.20Dernière paire de Requin sans penser à demainC'est le début d'la fin, tout l'monde a faimPontTout a changé (Changé)Maint'nant c'est le bordelCouplet 5 : AlonzoPas trop manuel, plutôt semi-automatiqueElle est refaite, l'ami, j'peux t'en dire qu'c'est de l'art plastiqueDeux ans de loyer entourés par un élastiqueOn passe très vite d'un air sympathique à Saint-PatrickElectriques sont les gosses, la vie de narcosTiens l'arme sans l'arthroseOn attend pas qu'ça tombe du ciel, on fait les causesT'as grandi dans l'sahSont froids comme dans glacière à BielsaChacun porte ses péchés, mais pas dans le même sacLéwé, en journée, toute l'année, trop jnounéJ'peux tourner, contournerTourne pas trop autour du potTu m'remets ? C'est PapéOu plutôt c'est CapoMarseillais, essayez, faut payer, c'est CapoCouplet 6 : Le Rat LucianoLes grands influencent la pluieTout pour les miens, mon seul appuiMuerda sur la piste, j'perds le temps à mettre sous la pluieLe temps en cristaux liquidesLe temps à servir les clinsMes larmes sur les gouttes d'encreMais j'écris sur cristaux liquidesAprès quelques shots , j'nous r'vois youngUne des plus belles vies d'voyou, 1980-quelque chosePar ces temps-là, on était bien libres comme l'artX temps après, c'est zéro peine comme l'arme, mon silence comme larmePa-pa-pim, homme à terre, décèsCuillère, LDC sur flaque de sang RDC, c'qu'on a laisséQui zappe le passé n'a pas d'futur à portée d'mainsQu'est-ce que la peine d'aujourd'hui peut apporter d'main ?Couplet 7 : MenzoDe Saint-Antoine, au Panier, à la CayolleAvant-après, c'est Marseille, c'est marioleÇa vit au taquet, met l'paquet dans v'là les domainesGros, raye le parquet, t'as r'marqué, loin est demainComme la nuit à l'Opéra, pas peur d'se salir les mainsQui nuit le paiera, et qui veut salir les miens1.3 en mode opéra, j'suis dans ma paranoïaJ'viens du ghetto, yaT'en veux, tu paies le plot, yaLongue vie aux braves qui mettent du cœur pour les 111Y a qu'l'amour de grave, mon sang oseComme Zizou, comme Sopra', comme le J, et merci, ohFlamme JO, toujours aussi haut, c'est Marseille, ohRefrain : L'AlgérinoMarseille, ouais, c'est dans les veinesY a des joies, y a de lourdes peinesNotre histoire, c'est pas la tienneRien de nouveau sous le soleil, yeahJ'me vois dans les yeux d'la mamaY a des joies, y a de lourdes peinesMarseille, ouais, c'est dans les veinesRien de nouveau sous le soleil, yeahCouplet 8 : Don ChoaDans une ville qui n'existe plusDes ruines et des cendres, réminiscenceJ'ai vu ces rues ruisseler de sangPlus rien n'a de sensRêve incandescent, rêve de renaissanceRetour au réel, petit, redescendsDu passé au présent, tout part en fuméeDes pensées perturbées, turbulent, tête brûléePerd du temps à calculer, regarder passer les trainsRegarder l'sablier s'écouler grain par grainDes sous au chaud, off-shoreÇa sort pas d'OxfordOnde de choc, Don Cho', trop chaud, gunshotIci, si ça sort chargé, c'est logiqueLa Psy, FF, PN, l'Algé, le JPont : ASEt ouais, mon pote, tout a changé, c'est plus les mêmes chosesPlus les mêmes façons d's'habiller, c'est plus les mêmes codesOn reconnaît plus le quartier, c'est plus les mêmes blocsMais mashallah depuis le temps passé, toujours les mêmes potesOn reconnaît plus le quartierAvant c'était respect, loyauté, plus de complicité, d'amour et de sincéritéOn reconnaît plus le quartierMaintenant ça met le pare-balles en étéÇa blague pas, la vérité, c'est chaud, y a trop d'rivalitéEh, l'atmosphère est tendue comme un stringEntends-tu la voix d'la street, mon art tueOn reconnaît plus le quartierLe petit frère te torture, homicideTu tchatches plus, t'hallucines au rap cru, aux racistesCouplet 9 : VincenzoT'as reconnu la mélodie, le sang, de la ville au grand cœurSages poètes de la street, le film des Tontons flingueursOn m'dit qu'tout a changé, méfie-toi de ton franginInfluencé et matrixé par des films à l'accent latinBats les couilles d'ton cartel, mouille le maillot Van BuytenSi RedBull donne des ailes, j'suis Papin, j'suis VerstappenMarseille, city beach, ça va vite, 4MotionViens faire l'tour de la ville sur une scène en slow motion1.3, papy, étoile, 'na-'nard Tapie on t'fait danser dans la street comme Blackstreet "No Diggity"C'est V.I.N de la Psy4 a.k.a. [?]À l'ancienne ça f'sait les 4 Marseillais dans ta villeCouplet 10 : SopranoDéjà, une pensée aux absentsPour eux, j'porte le brassard plein d'sang en imposant mon accentLà où nous ont interdit l'accèsDans c'game j'suis l'vaccin, pas pour tes Rolex mais pour mes frères relaxésIci y a [?] qu'on a grandi dans la soieOn confie pas estime de soi et obsession d'soiComme le groupe de François on a la furie et la foiOn porte le keffieh comme les enfants d'Rafah dans l'pe-raJ'suis pas comme eux, j'suis pas communJ'suis pas con mais, joue au con et la faute, je commetsJ'suis une comète comorienne qui commémore les morts des quartiers NordIci combien se noient pour un billet comme la pochette de Kurt Cobain ?Ne prends pas notre pudeur pour une image lisseMarseille ; c'est trop vrai pour ton NetflixMarseille ; c'est sincère comme les larmes d'un daronEt ça ; depuis les grands frères aux surnoms de pharaonsOutro : JulTout en détente, sans casque, en deux tempsPenser à ramener le bon vieux temps, celui qu'on aime tantMais bon je tenteOn peut pas leur ressembler13 Organisé vient pour rassembler Back to: Videos Clips